Nouveau bilan GES du tramway : 89 000 tonnes de CO2 évitées

Environnement

Le transport collectif est un allié de taille dans la lutte contre les changements climatiques puisque le transport est responsable de 43 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) au Québec. La mise en place du tramway dans notre ville évitera l’émission de 89 000 tonnes de C02 en 2041, soit 15 ans après le début de son exploitation. Ce gain est dû presque exclusivement au transfert modal, c’est-à-dire aux personnes qui délaisseront l’automobile pour d’autres modes de transport en commun, dont le tramway. Également, la carboneutralité du projet sera atteinte à la 11e année d’exploitation du tramway.

Une stratégie de végétalisation qui bonifie le bilan carbone

Ce gain exclut la captation de dioxyde de carbone générée par les efforts de reboisement. L’ambitieuse stratégie de végétalisation de la Ville pour compenser les 1 584 arbres devant être abattus pour l’implantation du tramway générera un gain additionnel notable en matière d’environnement. Pour contrebalancer l’abattage de ces arbres en captation de CO2, une plantation de 3 492 arbres aurait été nécessaire. Toutefois, 30 000 arbres seront plantés, soit un ratio de plantation de 20 arbres pour chaque arbre retiré dans les quartiers visés, permettant ainsi une captation carbone nette de l’ordre de 583 tonnes de CO2 par année. En incluant cette donnée dans l’évaluation GES du projet, l’équilibre carbone du projet pourrait être atteint deux ans plus tôt, soit à la 9e année d’exploitation du tramway.

Se déplacer autrement pour réduire notre empreinte

L’électrification des transports fait donc partie de la solution, tout comme l’amélioration de la mobilité au sein des villes. Les résultats positifs du bilan GES du tramway de Québec 100 % électrique illustrent l’importance de faire appel aux énergies propres et renouvables et de mettre en place des solutions novatrices pour faire face aux défis environnementaux.

Consultez le rapport 2022

Vous pouvez aussi visionner la conférence de presse du 15 juin 2022 portant sur le rapport GES.

Notes :

* Ces données, contenues dans le dernier rapport de Systra Canada rendu public le 15 juin, tiennent compte des modifications apportées à la portée du projet du tramway depuis 2019. Le projet actuel, avec un tracé vers D’Estimauville, comprend un tunnel court, deux stations souterraines et 27 stations de surface. Pour sa part, le projet de 2019, dont le bilan faisait état d’une économie de 60 000 tonnes de CO2 d’ici 2041 et d’une carboneutralité à la 13e année d’exploitation, était doté d’un tracé se rendant à Charlesbourg, comportait un tunnel long ainsi que quatre stations souterraines et 30 stations de surface.

*La méthodologie utilisée par les experts de Systra Canada établit le ratio entre les GES émis en phase de construction et ceux estimés en phase d’exploitation. Le rapport mesure les émissions liées à la fabrication et au transport des principaux matériaux de construction, à l’utilisation des équipements de chantier, au changement d’affectation des terres dû au déboisement, à l’excavation du tunnel et au transfert modal.

*Ce bilan 2022 estime qu’environ 127 000 tonnes de C02 seront émises durant la construction. En phase d’exploitation, on estime que plusieurs automobilistes utiliseront davantage le transport en commun, notamment le tramway, et que cela contribuera à éviter, d’ici 2041, la majorité de l’émission de 216 000 tonnes de C02. Cela explique le bilan net de 89 000 tonnes de C02 non émises dans l’atmosphère.

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