Le premier réseau de transport en commun a été établi à Québec en 1865. L’agglomération de Québec ne cesse de grandir et de prospérer depuis.
Au cours des 20 dernières années, la ville de Québec est devenue l’une des économies les plus dynamiques au Canada. En 2019, elle comptait 100 000 emplois de plus qu’en 2000.
Cette croissance tend à se poursuivre. On prévoit, en effet, que Québec comptera 57 000 nouveaux citoyens à l’horizon 2036.
La croissance de la ville influence directement les déplacements sur le réseau routier.
En 2017, 1,43 million de déplacements chaque jour, en moyenne, ont été recensés, soit 130 000 de plus que 6 ans auparavant.
En fonction des heures de la journée, la population de Québec se déplace sur le territoire.
Certains lieux d’activités (travail, études, commerces, loisirs, etc.) attirent quotidiennement des milliers de gens.
Dans cette zone, on trouve les générateurs de déplacements les plus importants.
Chaque jour, il s’y effectue près de 750 000 déplacements, tous modes confondus. Ceci représente plus de 58 % des déplacements de toute la zone Québec-Lévis.
Aujourd’hui, environ 75 % des déplacements motorisés à l’heure de pointe dans l’agglomération se font en voiture.
La très grande majorité des déplacements en voiture se font avec une seule personne à bord. Ainsi, ce mode de transport occupe beaucoup d’espace et il représente un vecteur important de congestion.
Dans les secteurs générant le plus de déplacements, les conditions de circulation actuelles sont difficiles, surtout en période de pointe.
À ce réseau déjà fortement congestionné, près de 100 000 déplacements quotidiens s’ajouteront d’ici les 15 prochaines années.
On estime que 11 voies routières supplémentaires seraient nécessaires pour conserver les conditions actuelles de circulation.
C’est l’équivalent d’ajouter un nouveau boulevard Laurier et un nouveau boulevard Charest dans la trame urbaine existante.
Le transport en commun est une excellente approche pour réduire le nombre de véhicules sur les routes et, par conséquent, la congestion routière.
Un seul autobus peut déplacer jusqu’à 75 personnes.
À un certain moment, ajouter des autobus ne suffit plus pour répondre à la demande croissante en transport en commun.
En augmentant leur taille, leur nombre et leur fréquence, les autobus en arrivent à se nuire entre eux et à entrer en congestion sur leur propre voie réservée.
Ce phénomène est appelé l'effet de train-bus.
Il devient alors nécessaire de prendre un virage important vers un mode permettant de déplacer un plus grand nombre de passagers, tel un tramway.
Parce que les citoyens ont besoin de se déplacer partout dans la ville avec facilité, rapidité et de façon durable, Québec a besoin de revoir ses façons de faire en matière de transport en commun.
Après plus de dix années de consultation et d’études, la Ville de Québec s’apprête à mettre en œuvre le plus important projet collectif de son histoire.
Prévu en 2026, le réseau structurant de transport en commun favorisera une meilleure fluidité de la circulation et assurera une cohabitation harmonieuse pour l’ensemble des usagers de la route, qu’ils soient automobilistes, transporteurs, cyclistes ou piétons et ce, dans un environnement plus sain.
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